Départ de Tornado en fin de matinée

Tornado partira demain, samedi 29 avril en fin de matinée. Que tous les témoignages d’affection que vous lui portez et ce qu’il vous a permis de découvrir de clarté nécessaire, de douceur enveloppante, de réactivité à modérer, de fougue à célébrer, de rigueur à orienter…se déposent aussi en vous comme trésor à faire vivre au quotidien en toutes interactions.

Tornado quittera Ôcheval samedi 29 avril en début d’après-midi. Après deux ans et demi en pension école, de beaux progrès qui lui permettent de faire passer des galop 6-7 en ayant conservé et perfectionnés ses qualité de cheval d’extérieur, de magnifiques moments de prises de confiances réciproques à conserver pour de nouvelles aventures équestres ( tant pour le cheval que pour ses attaché.e.s cavalier.e.s), il rejoint son copain Enjoy et sa propriétaire Floriane dans le Cantal où il soutiendra une nouvelle installation paysanne 😉!

THEATRE le 26 Mars

L’histoire vraie dont il est question est traitée dans ce documentaire »Sacrifice paysan » https://www.youtube.com/watch?v=snmaxbkZhAg .

Nous vous invitons à découvrir documentaire et pièce de théâtre et à continuer toujours à inventer un monde humain et vivant!

Accueil public à partir de 16h30 avec un bureau de change du

Si vous ne connaissez pas encore le Tissou, Monnaie Locale complémentaire du Nord Isère, c’est l’occasion de voir comment l’argent, plutôt que nerf de la guerre peut être muscle de la paix, ainsi que vous en l’utilisant…

Le spectacle sera suivi d’un temps d’échange et d’un apréo dinatoire en mode auberge espagnole.

Durant ce temps de partage Christelle nous a lu la lettre ouverte de la soeur de Jérôme, parue dans la presse:

« Jérôme n’en finit pas d’inspirer des récits. Après Neuf mouvements pour une cavale, Petit paysan tué, Pleine terre, le documentaire Sacrifice paysan, diffusé actuellement par Arte, revient sur les contrôles administratifs en milieu paysan avec pour fil rouge une partie de son histoire.

Une partie seulement, portée par des témoignages pour certains émouvants de sincérité, pour d’autres brillants de lucidité quand d’autres ne sont que propos de comptoir sur la psyché de Jérôme.

Chacun pourra se faire sa propre opinion mais je veux saluer le témoignage des deux journalistes du Journal de Saône et Loire, auxquels Jérôme avait transmis ses chroniques pour alerter sur sa situation et plus généralement sur les dérives d’une administration paperassière et despotique à l’égard des paysans. L’un d’eux qualifie Jérôme de lanceur d’alerte. Cela lui aurait plu car c’était bien l’objectif qu’il s’était assigné.

Nous alerter, sa famille, ses amis, ses collègues confédérés, la presse, les consommateurs, sur les dangers à maltraiter la terre qui nous nourrit et ceux qui la soignent, « ces virtuoses de l’adaptation et artisans de notre satiété », ces petits paysans qui entretiennent nos paysages sans en recevoir aucun salaire.

Le documentaire est porté par l’analyse percutante de Yannick Ogor, qui montre la vacuité de ces contrôles, dont le principal effet est d’accélérer l’hécatombe paysanne tout en enrichissant les intermédiaires, lors des saisies de troupeaux par l’OABA, sans apporter la sécurité alimentaire promise aux consommateurs.

Un jeu de dupes dont Jérôme avait parfaitement saisi les enjeux politiques et financiers, qu’il avait entrepris de dénoncer, considérant l’administration complice de cet ethnocide. Un courage que certains n’ont toujours pas perçu, prétendant ranger ses choix politiques dans la case isolement et dépression après avoir déclaré qu’il avait agi au-delà de la raison.

Ceux-là parlent sans savoir et devraient méditer cette réflexion de mon frère qui s’est souvent demandé si c’est un signe de bonne santé mentale que d’être adapté à une société malade ?

C’est parce que Jérôme ne supportait plus cette comédie humaine qu’il souffrait et non parce qu’il aurait été atteint d’un syndrome dépressif. Ne confondons pas les causes et leurs effets.

Ce documentaire doit cependant être vu comme un travail inachevé dès lors que ne sont pas abordés le silence sinon la complicité de certains organismes professionnels à l’égard des abus de l’administration et surtout l’absence de cadre légal à l’intervention des forces de l’ordre lors des contrôles effectués sur la ferme de Jérôme.

Ce documentaire peut laisser penser que l’administration est toute puissante alors qu’elle est tenue elle-même par un cadre réglementaire dont elle s’était totalement affranchie chez Jérôme. C’est d’ailleurs ce qui a conduit le tribunal administratif de Dijon a annulé, en février 2020, l’ensemble des contrôles réalisés en 2015 et 2016 chez celui-ci.

Un peu l’arroseur arrosé, sauf que cette réhabilitation posthume reste une victoire au goût amer.

Il n’en demeure pas moins incompréhensible que ce documentaire fasse l’impasse totale sur ce dénouement alors même qu’il éclaire le rapport de force imposé par l’administration avec l’aide de la force publique (chacun des contrôles se tenait en présence d’une huitaine de gendarmes) et redéfinit les rôles d’agresseur et agressé tenus par chacun.

Si Jérôme a fui lors du dernier contrôle, ce n’est pas pour échapper au contrôle en lui-même mais parce que, face à ces gens, contrôleurs et gendarmes, il n’avait plus aucun droit et que le pire devait être envisagé.

Et le pire est advenu. C’est encore cet enchaînement qui va le pousser à fuir le 20 mai et à succomber sous les balles d’un gendarme. 5 balles tirées, 3 sur le côté et 2 depuis l’arrière de son véhicule. 3 balles mortelles l’ont atteint au genou et dans le dos. Et sa vie de paysan engagé s’est brutalement arrêtée.

Le lanceur d’alerte s’est tu mais les canicules, sécheresses, feux de forêts et conflits sur l’usage de l’eau nous rappellent cruellement combien la terre doit être rendue aux seuls paysans qui consacrent leur vie à mettre en valeur ce que la nature leur offre, à ces « bounhoums » opiniâtres et passionnés qui, tel le formidable Philippe Vincent, s’émerveillent encore du sifflement d’une mésange ou du chant d’un bourdon quand l’administration et ses cerbères leur ont arraché leurs bêtes et leur raison de vivre.

Ce ne sont pas des formulaires insignifiants ni une obsession paperassière qui impulseront une bifurcation vers une agriculture paysanne plus soutenable mais une prise de conscience collective dont Jérôme Laronze restera une voix inspirante. »

Marie-Pierre Laronze (6 août 2022)

Voeux 2023

Les voeux sont imprimés au club-house, s’ils vous inspirent laissez libre cours, sur la feuille encore blanche à côté pour y laisser courir votre plume, griffe ou patte 😉

INFORMATIONS RENTREE

PLANNING DES COURS

Voici le planning des cours et les places restantes pour cette rentrée. Pour ceux qui n’ont pu s’inscrire, guettez les éventuels désistement…

Les forfaits un cours par semaine comprennent 35 cours dans l’année scolaire. En cas d’absence prévenue et notée dans le classeur de cours, les cours peuvent être rattrapés sur des cours de niveau compatible durant l’année scolaire, après il ne le sont plus.

DEBUT DES COURS

Cours Humains de Cheval et de Nature le mercredi 7 et samedi 10 septembre.

Cours du lundi : le 5 septembre et il n’y aura pas de cours le 12 septembre

Cours des mardi, mercredi, vendredi et samedi : le mardi 13 septembre 2022

Cours 3-5 ans et baby poney les dimanches de semaine paire le 25 septembre.

REGLEMENT

Ôcheval accepte les règlements en TISSOU https://www.tissou.fr/ pour participer à une économie locale, citoyenne et responsable, en espèce et en chèque.

Il est possible de régler les forfaits annuels en 3 chèques encaissés en septembre, janvier et avril, voir si besoin en fractionnant davantage le règlement mais l’intégralité du forfait doit être réglé pour valider l’inscription.

Reçus, Attestation Pour toute demande de reçu, merci de le noter au dos des chèques avec votre adresse mail. Si vous avez des papiers à faire remplir par ôcheval, merci d’y renseigner tout ce que vous pouvez, de les glisser dans la boite aux lettre et nous les mettons ensuite dans le Registre de Stage, au jour de cours des élèves concernés. Aussi, s’il vous plaît, pensez à les récupérer.

Carte Tatoo : Ôcheval accepte la carte Tatoo, dont peuvent bénéficier les collégien.ne.s. Si vous voulez l’utiliser merci de faire le règlement de l’année en soustrayant 60€( INDIQUEZ BIEN SI C’EST EN REMPLACEMENT D’UN CHEQUE DEJA FAIT) et de mettre avec photocopie de la carte TATOO et ce avant le 20 septembre.

Licence FFE ( fédération française d’equitation) : si, bien assurés par ailleurs pour les activités équestres, vous avez besoin de la licence FFE pour passer des examen dans l’année , il est intéressant de la prendre dès septembre, vous aurez la licence 2023, valable du 1er septembre 2022 au 31 décembre 2023. La licence doit être réglée seule sur un chèque de 25€ ou 36€ à l’ordre de Ôcheval en indiquant bien au dos du chèque LICENCE, nom, prénoms, date de naissance et adresse du cavalier concerné.

PASS SPORT : A la condition de prendre la licence FFE le dispositif d’état Pass Sport permet une réduction sur le forfait annuel. C’est directement Ôcheval qui touchera l’ ‘‘aide’’. Si vous bénéficier de ce dispositif, il faut, avant le 30 septembre refaire chèque du montant du forfait annuel en déduisant

-24€ pour les cavalier.e.s né.e.s en 2005 et après.

-13€ pour les cavalier.e.s né.e.s en 2004 et avant.

Remettre avec tous vos règlements modifiés les documents indiqués sur le courrier que vous avez reçu durant l’été si vous ^tes éligible à ce dispositif.

Les réduction de la carte Tatoo et du Pass SPORT peuvent se cumuler, soit pour les collégien.ne.s une réduction possible de 84€ à déduire de vos chèques

EQUIPEMENT

Pour tou.te.s les cavalier.e.s il y a des casque à disposition au club-house, néanmoins nous vous recommandons l’achat d’un casque tout à fait ajusté et personnel.

Pour les chaussures prenez boot’s et mini-chaps plutôt que des bottes.

A partir du galop 4 : Gilet de Cross à prévoir. ( petit rappel : un gilet de cross c’est fait pour monter en équilibre sur les étrier, mis en protection pour monter assis, s’il empêche de trouver l’aisance qui permet au cavalier d’être maître de son équilibre quelles que soient les circonstances et les réactions de son cheval, la fameuse assiette, son utilisation est très discutable…

Pour vous équiper tout le matériel déposé sur le plateau de bois du club-house est à disposition en GRATIFERIA (chacun prend ce dont il a besoin et quand il le peut y dépose équipement de cavalier réutilisable, petite action Zéro Déchet 😉 Donc attention à ne pas laisser traîner vos affaires sur cet emplacement si vous ne les mettez pas à disposition :

STAGES A VENIR

La fréquentation des stages a ces deux derniers mois été très variable, au point que plusieurs stages ont a peine couvert les frais d’encadrement. Le choix de faire une équitation de qualité, avec des effectifs limités en stage et à des tarifs qui se veulent accessibles pour un maximum d’humain, exige que les engagements pris lors des inscriptions soient tenus. Aussi pour cette année les stages qui 2 semaines avant les vacances n’ont pas 4 inscrit.e.s avec l’inscription validée par le règlement du stage, ne seront pas maintenus. Je vous remercie de le prendre en compte.

Pour cette année outre les stages « habituels », il y aura un cycle Tir à l’Arc à Cheval avec lors des vacances d’automne une cession initiation, indispensable pour suivre la suite du cycle et à chaque vacances une journée Tir à l’arc.

Si vous avez des envies précises de stage merci d’en faire part rapidement et tant que faire se peut nous les inclurons dans le programme. Stage d’automne en ligne pour le 20 septembre, tous les autres stages de l’année début décembre.

ET PUIS :

Tornado reste à Ôcheval jusque mi-décembre, il ira ensuite rejoindre Floriane, sa propriétaire en Haute-Loire. Un nouveau cheval est arrivé en pension-école : Idalgo, le cheval de Catherine.

Et côté humain : Lauriane assurera ses cours tant que possible et Victoire, élève-monitrice en apprentissage cette année, prendra le relais quand Laurianne et Jérémy seront très heureusement accaparés par l’arrivée de leur bébé 😉 !