Le quotidien en temps de confinement

En temps de déconfinement: plus de temps pour écrire mais tellement de plaisir à vous revoir ;-)!

Vendredi 1er mai

Quelques photo d’hier car, la nuit dernière, tout le monde a dormi à Ôcheval: nous avions pris assez de douches dans la journée et le sol plat, trop détrempé, et pâtirait trop du piétinement pour être re-pâturé…

Donc hier matin: ..

Question culturale: que s’est-il-passé dans le troisième champ? Tonte soignée des poneys et à suivre les diversité de pousse là où ils ont posé crottins, on va vite voir les effets grâce à cette magnifique pluie ( bon juste sur la floraison d’acacia, pour le miel c’est moins bien, dixit l’apiculteur, qui … extrait en ce moment le miel de printemps :-))

Prenez soin de vous et j’espère à bientôt en vrai.

Mercredi 29 avril

Matin plein de pluie réjouissante,

la nature rit,

les chevaux repus et paisibles.

Et dans le pré prêté par Bruno et Gisèle, merci, joint à celui de Jean et Jacqueline, autours de châtaigniers à l’hospitalité respirant sérénité, les poneys, ce matin, nous attendaient rayonnants de quiétude. J’espère par ces mots vous en envoyer quelques ondes bénéfiques.

Prenez soin de vous. Dès que je sais plus comment vous dire quand vous pourrez revenir, sûrement masqués et gantés, promis je vous le dis. Tellement hâte!Bises à toutes et tous!

Jeudi 23 avril

Et puis déménagement des poneys dans une nouvelle parcelle, celle que nous laissent Jean et Jacqueline, avec une équipe de choix pour le transfert du parc, merci les filles, elles participent au minimum 2 heures par jour aux soins et à l’entretien de Ôcheval! Et j’adoooore ! Quant à Tygo, toujours aussi … consciencieux pour goûter l’herbe du nouveau pré!

Mardi 21 avril


Le quotidien écrit se fait hebdomadaire, désolée (nous avons eu une diète informatique.) Ce n’est pas faute de penser à vous partager des instants suspendus de beauté ou de drôlerie alors un petit pêle-mêle de la semaine:


L’écureuil roux chez Fifine, tellement absorbé par l’ouverture d’une noix, que nous sommes arrivé à 4 bipèdes, 10 quadrupèdes, dont Bulle, à 5 m de lui et nous a observé sans ciller, avant de bondir nonchalemment. Avouons que les poneys, eux n’avaient d’yeux que pour l’herbe, que Bulle ne l’avait pas vu et que nous travaillons tout le temps avec les chevaux les clarté d’intention, évitons les gestes prédateurs…


L’arrivée de Denis et Brigitte, voisins d’ un rayon de kilomètre singulier, amenant, pour un craquant bonheur aux chevaux des carottes restées en terre cet hiver… dans une petite chariotte à bras sortie d’un film de Kusturica, avec les rires, la joie de se voir, même à distance règlementaire, et quelques bons mots j’ai ses musiques en tête depuis… 3 jours.


Musiques qui vont si bien à Blaise chaloupant plaisamment de plus en plus longtemps entre deux foulées dégingandées lorsqu’il oublie qu’il peut rester serein. Des ruptures de rythmes qui perfectionnent l’assiette!


La facétie de Frida qui, en longe, est d’une immédiateté de réaction entrainante, enfin, si on a clairement décidé de quitter l’hésitation trainante à laquelle son verdict d’immobilité est toujours sans appel. Ou verdict un peu expéditif de saut de mouton planté pour les départ au galop non déterminé à… 200%. Une maîtresse de cohérence qui saute en liberté de plus en plus allègrement et lors des lâcher du soir rivalise avec Indienne, Angie, Vatina pour les pointe de vitesse et les grande levée de… croupe!


Le chatoiement fleuri du pré du haut, déjà une fois pâturé par les juments, et qui rose de trèfle régale maintenant les 3 grands… en les rationnant.
Et la joie du millimètre de pluie dominicale qui nous a donné l’audace d’arroser tout le manège, pas seulement la moitié à laquelle nous nous limitons pour économiser la réserve d’eau… et l’espoir qu’elle se remplisse. La terre qui craque de soif et le ciel prometteur de pluie, promesse pas encore tenue et l’herbe courte jaunit, inquiétude.


L’impression ce matin, sous les noyers en ramenant les poneys tôt pour Adeline, la pareuse grâce à qui tout le monde tient belle forme depuis .. 5 ans. L’impression donc entre les chants d’oiseaux multiple et les grenouilles sonores, d’être en forêt tropicale tant les chants coulaient et montaient de toute part, et les parfums de matin encore mouillé de nuit d’aubépine et prunier, laurier et lila, et l’odeur tenace des fleurs de noyer foulées par les poneys!


Les beaux moment de longe pour Angel, Décibel, Margotte et leur jeunes longeuses.


Violetta qui n’en finit pas de découvrir que la souplesse c’est plus simple que de partir avec la rigidité d’une arbalette en voulant à toute force traverser la main. enfin à chaque séance, elle fait la découverte plus rapidement et durablement! Elle n’est resté que 3 jours avec Windy: indifférence « polie » entre les deux et 3 nuits de concert de hénissemnt pour appeler les copains à 200m à vol de pipistrelles les petites chauves-souris virtuoses de la chasse au moustique (enfin si elles volainet en ligne droite !)


Winderkind qui se pose, s’emplit et me porte de plus en plus, insolite loxcomotion frisonne et néanmoins belles perspectives d’exploration, début de volupté trottée.


Mon Lord, rond d’herbe et de sagesse croissante emmenant les filles en découvertes de dressage de précision, et m’expliquant ensuite en grincement de dents que sa tolérance aux imprécisions ne sera pas à passer en coutume. Mon cheval maître qui en fin de séance devient, poudré de sable, cheval indien.


Les péripéties de pré où l’énergie laissée inutilisée par les cours se dépense aux dépends des uns ou des autres: Kalhan trop insistant auprès des juments s’est pris un coup de pied daqns les gencives et y a laissé un bout d’émail de coin (troisième incisive). On ne s’en serait pas aperçu si nous n’avions vu du sang sur Acacia qu’il avait manifestemlent continué à poursuivre de mordants baisers, espèce de satyre! A part ça ..tout le monde va bien, un peu trop point de vue embon…point.


Je termine là la longue journée, merci pour vos messages, vos p’tit mots, vous êtes cette année 155 cavaliers adhérents et je regrette de n’avoir le temps de répondre plus à chacun…mais ai hâte de vous revoir tous.


Prenez soin de vous, que vos nuits soient de rêves fous d’humanité et d’équi(di)té à réaliser.

Lundi 20 avril

Mercredi 15 avril

Qui est sous la bombe?
Qui est sous la bombe?

Mercredi 8 avril

J’espère que vous allez bien.
Je vous envoie juste … la Lune: dans le ciel et dans l’oeil de devinez qui? C’est fou comme les lumières d’appareil photos rendent la nuit sombre, alors qu’en ce soir de pleine lune, la clarté laissait tout voir et encore plus percevoir.

J’ai monté Lord, sans aucun éclairage, sous les étoiles pâles de lune.


Vous savez cette lumière de nuit, auxquels tous les yeux s’adaptent si on leur en laisse le temps et les oreilles qui d’un coup nous informent de tant de choses (en plus là sans avion, la musique est magnifique), et les parfums de printemps qui sautent au nez, différemment selon les heures, l’humidité, la chaleur…
Vous savez, cavaliers qui avez la chance de monter aux derniers cours du soir, vous savez affûter vos sens et j’adore vous voir revenir des prés, frémissant(e)s et exité(e)s « comme des gamin(e)s ». D’abord pourquoi se donner la peine d’être autrement?

Ceci dit la pleine lune, c’est un peu la forme vers laquelle tendent les chevaux et poneys : passer de leur 6 à 12h d’activité équestre hebdomadaire à 1 ou 2 séances par semaine, leur profite de façon qui j’espère ne leur sera pas trop préjudiciable! La remise en forme au déconfinement sera collective! Et sur ce nous allons chercher les poneys, aujourd’hui gymnastique pour Lord ( hier Malko a été joyeux: vous savez ce joli bruit de sirène quand il pense à partir à fond la caisse ( tu te souviens Rose?)), et puis petite séquence Angie, Frida, Blaise et Vicking… enfin si j’arrive à tout faire…
Prenez soin de vous! Bisous poilus de mue (en ce moment il faut faire attention si on ne veut pas manger de la quiche aux poils de poneys! « c’est cool comme danger »)

Mardi 7 avril

Bonjour!
Le pas majestueux et l’oeil s’adoucissant à mesure que son galop se détend Winderkind accueille chaque matin en apparaissant entre les jeunes feuilles vertes irrisées de rouge du chêne à cabane.
Et tous attentifs et sereins, qui vous saluent bien!
Enfin, si la digestion permet de se lever… Les poneys broutent désormais dans le pré de Fifine et… c’est trop bon, burp dixit Kalhan, et ensuite il ya aura encore une pièce d’herbe que nous laissent Jean et Jacqueline à faire pâturer, merci infiniment!

Dimanche 5 avril

Je pense à vous fort.

Léanne et Anaëlle sont dehors avec l’appareil photos, promis je vous en poste ce soir ou demain…Même si je n’ai pu vous photographier le magnifique grand galop des trois grands dans le haut du coteau, « effrayés » par un motocrossiste vrombissant sur le chemin du château d’eau. Colère d’abord face au bruit, considération pollution, prise de risque alors que les soignants ont déjà bien trop à faire… et puis question : quelles motivation pour le motocrossiste ? Envie de « liberté » réalisée, besoin d’adrénaline pour se sentir vivant, frisson de puissance des chevaux moteur, soif d’endorphine ?

Et tout ça je connais si bien : c’est vraiment en pleine conscience que je conduis mon kangoo, un peu pourri, très écologique quant à la consommation d’eau de lavage et dont les courroies chantent que la lenteur est sage !

Je connais si bien l’excitation des entraînement de galop sur des poulains blindés de stress (par atavisme et conditions de (non)vie), l’adrénaline de cross «  à faire absolument pour pouvoir ensuite… si vraiment je veux… » où j’ai fort compté sur la vitesse pour ne pas pouvoir m’arrêter sur des obstacles qui me terrorisaient, bien moins pour le vaillant cheval qui me supportait ( merci Cheval encore une fois!)

Je connais si bien le besoin de liberté de choisir ma vie et les risques que j’y prends en « débourrant » des chevaux, vivant, toujours avec une part d’imprévisible et une puissance que je n’ai plus l’innocence de méconnaître. Et les instants de vérité, sempiternellement éphémère, où la confiance s’affirme, se concrétise pour aller ensemble dans de nouveaux mouvements. Et la conscience que chaque mouvement, toujours, est nouveau. Et l’intensité de lien et résonance en chaque cellule quand respiration à l’unisson nous avançons… ou pas. Et les recours pour restaurer calme, fluidité de mouvement et sens quand surgit une inquiétude ( quand du vivant, inattendu, hors notre champ de contrôle, toujours vain, survient) que ce soit dans un temps de grooming-pansage (oui c’est autorisé Christelle;-) les chevaux ont juste une capacité à sentir lien et intention de bien plus loin que nous…) ou lors d’exercice où physique et mental du couple cavalier cheval sont à la limite de leur capacités.

Et cette intensité de connexion, cette reliance pleine de paix, de puissance et si précieuse, si fragile, je l’ai expérimenté très fort ce matin en jouant « bergère » avec Léanne et Anaëlle lorsque nous avons emmené les poneys tondre l’herbe verte du bord de l’étang avant de les remettre au paddock sieste.

Et je veux connaître encore si bien cette intensité de paix. Grande ambition du jour : la même au changement de pied avec Lord ce soir, sous soleil rouge, avant l’ovation de 20h !

Prenez soin de vous.

Jeudi 2 avril


Je pense à vous souvent, Plus que je n’ai le temps de vous donner des nouvelles:
-à la sieste générale des chevaux et poneys ce matin: 11 couchés, décubitus latéral total, bain de soleil et… plus de batterie dans l’appareil photo!
– l’immense galop des 3 grands, l’Ulysse étincelant, le Malko flamboyant et le Lord de noir lumineux tout autour du couloir, les freinages demi-tour, parce que quand le seuil de déclenchement du comportement d’alerte est très abaissé ( c’est à dire en cas de surexcitation à la perspective d’aller dans un nouveau pré), les branches de châtaigniers deviennent d’effroyables monstres à défier à grand coup de cul! Et la barrière fermée au bout du couloir… heureusement… ils l’ont vu: pour repartir de plus belle!
– l’exploit de Frida qui a sauté 70 cm ( en liberté) en arrivant presque à connecter l’avant-main et l’arrière-main!, c’était hier et même pas un poisson d’avril!
– les débordement d’énergie des poneys en liberté!
– Angie, qui se mets résolument à côté de moi quand je sors Frida, du coup séance en liberté en duo. Merci Angie!
Et tout et tout et les journées sont loooongues alors belle nuit étoilée avec des chevaux sous les paupières Prenez soin de vous.

Samedi 28 mars

Rien de monotone, un peu de langueur ce samedi matin, en pensant à Lucie, Bastien, Stacey, Charlotte, Laura, Alessio, Blandine, Mathilde et Mathilde, Lizzie, Léa, Arthur, Nolwenn, Alicia, Lena, Jade, Agathe, Liam, Louise, Léonie et Jason avec qui il y a juste 14 jours nous savourions, printemps, belle compagnie et équitation! J’espère que vous allez tous bien.
Jeudi matin, tout était blanc: 2 petit cm de neige, sauf sur la terre, trop chaude pour qu’elle ne fonde pas immédiatement. Quelques coin ombragé sont resté blanchi jusqu’à 10h et puis soleil et surprise en allant chercher les poneys: de la neige, en petit paquet serait-elle restée sur Acajou? Drôle de flocons? C’était, des pétales de prunier sauvage qui avaient pris froid et s’étaient posés sur les poneys, encore un peu mouillés. Quiétude d’un petit temps de tonte silencieuse au bord de l’étang: les grenouilles avaient trop froid pour se monter, un couple de canard colvert y glisse et laisse sillon d’argent ondé. Sûrement bientôt des canetons! C’était le dernier retour de ce pré pour l’instant: voyez la belle tonte!
Efficace, silencieuse et avec fertilisation intégrée!

Plus d’herbe dans ce pré, je suis allée avec Angie ( obligée ;-)!) demander aux voisins,( devinez où c’est?) s’ils seraient d’accord pour les poneys tondeuses: ils en sont ravis, chouette rencontre en plus! et nous aussi, quant aux poneys je vous laisse juger!

Et puis le retour du pré, belle sortie du matin, toute sereine, jusqu’à ce qu’une soufflerie d’atelier démarre, tonitruante, vu le calme ambiant, juste lorsque nous passions à côté! Et là , d’un coup sur un poney au galop avec 2 autres en mains, nous avons eu une petite accélération cardiaque. Violetta, Marotte et Acajou, sont repassées au pas en 5-6m! Les poneys de Léanne sont repassés au trot assez vite et elle repris son assiette ( vous savez la qualité qui permet de rester maître de son équilibre quelles que soient les circonstances et les réactions de sa monture…) et du coup la direction des poneys après une cinquantaine de mètres de trot.( « Trop drôle », dixit Léanne) Et Anaëlle, n’a pas exactement savouré le magnifique départ au galop du pas de Pégase, mais est restée à cheval en ayant le bon réflexe de lâcher Angel et Décibel qui, très vite, ont décidés, dès qu’ils ont vu les trois grandes ponettes au pas d’aller se remettre de leur émotion en broutant, sans plus se soucier des longes! Une péripéties sans conséquence grave, une bonne prise d’expérience et un rappel de la nécessité de rester référent pour les chevaux si l’on veut aller en sécurité avec eux.

Travail de calme avec Winderkind, qui cherche facilité dans son galop, de concentration avec Vicking en liberté, d’incurvation pour Indienne et Décibel en cours avec Léanne et Anaëlle: du coup on a inventé un nouvel exercice que je vais testé monté aujourd’hui avec Vicking et Blaise, Malko un peu et Lord assurément. Mon Lord que j’ai monté le soir au soleil rouge et les joues de même sous le vent piquant et le coeur débordant. Mon grand beau cheval, qui prend de l’âge et, à la fin des danses montées, le temps de se rouler voluptueusement en ronronnant. Un ronronnement de cheval qui me fait un effet de chant tibétain dans Eclipse ( Zingaro), et j’adoooore ça résoooooooonne.
Prenez soin de vous, de vos proches et pour tout ce qu’il y aura à inventer j’échangerai volontiers sur quelques idées à réaliser et dont je peux vous donner déjà référence: https://www.youtube.com/watch?v=DkYucFYmaGg&feature=youtu.be ethttps://www.confederationpaysanne.fr/extra/CS/CS_360_leger.pdf
Belle journée à tous!

Mardi 24 mars

Et bien ce quotidien est… chargé: nous emmenons les poneys au pré toutes les nuits et … hier Angel a décidé de traverser les fils pour aller goûter le blé en herbe du champ voisin ( alors qu’il y a 25 cm d’herbe verte sur les talus!bref « on est Welsh ou pas! et des fois je préfèrerais que ce soit… pas). heureusement que Frédéric l’a vu et est venu nous prévenir: et un petit km aller-retour supplémentaire dans la journée!

Et puis hier belle séance de travail pour tous les poneys avec Léanne et Anaëlle ( trop fortes mes filles!) et joie des poneys de retrouver un peu d’activité semble-t-il… Cela n’a pas même eu l’air de les épuiser vu, à la fin, les activités de Kalhan et Pégase : si, si c’est bien lui tout fougueux!!!

Et puis que vous raconter le tour d’état des pâtures, déjà bien mangées, à dos d’Angie en licol ce matin, tout le printemps florissant et les oiseaux qu’on entend immensément dans ce calme de confinement. Pas d’avion et c’est époustouflant ce que l’on ouïe de nouveau!

Et puis autour de la carrière un nouveau coureur: un jeune lapin de garenne et pas loin derrière… Bulle!Et puis la blague de Lord qui, alors que je sortais le trio des trois grands pour les vermifuger, a détaché de sa lèvre experte le licol de Malko, étrange de se retrouver avec juste un licol en main à la place d’un bel alezan de 600kg!

Et puis le concerto de renâclements surexcités de Lord, Malko et Ulysse lorsqu’on les a ce soir lâché dans la nouvelle herbe du nouveau cross. De passages grandioses en ruades facétieuse et de galops de course ( à trois c’est tellement mieux! ) en demi-pirouettes, avec arrêt net pour prendre une bouchée gourmande et repartir de plus belle explorer les nouvelles buttes, c’était à couper le souffle et à rire de bonheur!

Je vous écris tout cela, savourant infiniment la chance de le vivre et vous l’envoie de tout coeur, que leur allégresse traverse les distances et les murs et résonne, résonne, résonne …

Prenez soin de vous, je vous espère tous en santé, ainsi que vos famille! Sur chaque poney, chaque cheval, je vois vos sourires et émotions cavalières et pense affectueusement à vous ( que vous soyez habituellement en selle ou en spectat(ric)e(ur)!

Belle nuit étoilée

Renversant de voir ainsi Pégase, grand maître en économie d’énergie!

Mardi 19 mars

Drôle de situation pas drôle que ce confinement. Nous y sommes privilégiés avec l’obligation professionnelle de prendre soin de 19 équidés et de 6 hectares de terre.

En ce moment je leur donne pendant 10 jours un complément alimentaire à base de plante pour les » aider à la gestion du risque parasitaire ». Cela permet de chaque jour les mettre à l’attache le temps qu’ils mangent bien leur ration et j’en profite pour faire un point sur l’état de chacun. Et les « travailler » individuellement. Il faut réinventer ce terme, trop de connotation fallacieuse. Prendre un temps de présence intense avec chacun: en liberté, longe, longue-rênes, monté tout nus ou harnachés. Esquisser de nouveaux gestes, qui se perfectionneront au fil des jours. Explorer et (re)permettre des chemins de mouvement et d’émotion qui seront source de joies équestres partagées pour les élèves et le sont déjà pour moi, qui, chaque jour suis novice.

Lundi: état de choc, rien d’autre que mise au vert de tout le monde et, Lord en mode survie (pour moi). Merci cheval

Mardi moments privilégiés avec Vicking, Blaise, Vatina, Violetta, Winderkind et Lord au chateau d’eau…et tous les poneys, le temps de la « mini-transhumance » au pré, merci à Léanne et Anaëlle pour le co-convoyage en dexte.

Hier Vicking, liberté suite, Blaise esquisse épaule en dedans en liberté, Violetta, liberté, Angie monte nue et Lord, sublime.

Aujourd’hui Vicking, liberté, de plus en plus connecté, Violetta longue- rênes, Décibel longue-rênes, Angel, Longe, Vatina liberté, Ulysse et Malko montés. Et le besoin de bouger régulièrement les « vénérables » sans quoi ils ne pourront reprendre du service lorsque vous pourrez revenir.

Et puis arrosage des arbres de l’opération plantation: ils ont tous repris, merci beaucoup. Et nettoyage des framboisiers plantés « Incroyables comestibles » par Magalie et Valérie il y a …5 ans peut-être!

C’est l’heure de prendre soin, c’est plus joyeux en le partageant de présence physique, mais je pense fort à vous!, c’est toujours cette heure là, mais je le fais en pensant à vous tous