Samedi 24 octobre, nous étions une soixantaine de bipèdes pour l’inauguration multiple, riche de rencontre et de confiance en un avenir commun (ET LÀ MAINTENANT IL FAUT LE FAIRE ADVENIR VITE). C’était entre autre la présentation du nouveau logo de Ôcheval, je (Laëtitia) vous partage le texte que j’ai, partiellement, dit avec Lord.
« Nous inaugurons aujourd’hui, enfin le grand manège, grand merci à ses auteurs:
Clément Jocteur et son équipe pour le terrassement, les réseaux et le surgissement du terrain de cross et qui a réussi a faire du droit dans la multitudes des possibilités que je voyais,
Yacin Elkaouala et Alain Vernay pour les maçonneries d’une remarquable précision, des fondation, qui ont du chien, puisque Bulle, notre chienne, a sauté dans le béton !
Alexandre Ginet et son équipe pour le montage, je ne savais pas qu’on pouvait donner a deux tonnes de bois la fascillance d’une feuille de papier qui s’érige exactement !
Alors merci pour votre attention et votre conscience professionnelle dont le résultat offre confort aux apprentissages de cent soixante élèves par semaine. Ce manège abrite les découvertes de cavaliers de dix-huit mois à plus de sept décennies et héberge les progrès équestres de l’initiation au perfectionnement tant pour les humains que pour les chevaux.
L’équitation est la communication entre l’humain et le cheval, le chemin est à faire des deux parts.
Le cheval, grande source d’énergie animale d’une énorme puissance , aux instincts vite de fuite a besoin de trouver en son cavalier, ou meneur, un référent fiable pour aller sûrement.
L’humain, bien vite conscient qu’il est moins fort que le cheval, et prompt à vouloir contrôler a besoin de trouver confiance à se laisser porter sans tension mais avec intention limpide.
Alors d’émerveillement en palpitations , de quelques courbatures en respirations d’aise , d’hésitation en mouvements de pleine fluidité, de rupture de cadence en ré-équilibrage, avec souplesse de rigueur et auto-discipline sine qua non, alors existent instants équestres.
Ici, au rythme de chacun, nous oeuvrons quotidiennement à faire avec le cheval et non juste à lui faire faire. Essayez de faire tourner un cheval sans vous orienter clairement vous-même et bien vite vous verrez qui tourne en bourrique ! Et je veux croire de tout coeur que chaque fois qu’un humain prend conscience de son pouvoir à faire avec l’autre il se délivre de la tentation de prendre le pouvoir sur l’autre ou d’entrer en soumission!
Merci à toutes les cavalières et quelques cavaliers qui font vivre ces lieux.
Lorsque nous étions encore en épuisante recherche de foncier pour s’installer, en 2010, le logo que vous voyez a été créé par Delphine Brioude.
Ce logo c’est le chemin d’apprivoisement réciproque, le passage de l’énergie farouche, de fougue prompte à la révolte à l’harmonie de mouvements consentis où puissance et souplesse optimales se conjuguent en confiance.
Le premier logo de Ôcheval, c’est cette histoire, ce début d’histoire.
Aujourd’hui la force que donne les instants de synergie avec le cheval, il est temps de l’orienter, non vers des podiums et des titres mais vers un quotidien fertile à partager. Et aujourd’hui j’ai plaisir de vous présenter, le nouveau logo de Ôcheval, merci encore Delphine et merci Anna Larnicol..
Avec ce nouveau logo, le cavalier, main libérée des nécessités de s’accrocher met la vive énergie apprivoisée et par là-même augmentée, au service de la coopération, de la co-élaboration pour prendre soin de nous et de notre monde.
Il y a bien des graines fertiles qui veulent germer.
À Ôcheval, nous plantons arbres fruitiers et haies amies pour amoindrir la force des vents, infiltrer plus rapidement l’eau des orages, amener ombre et complément de fourrage lorsque le soleil brille trop longtemps sans nuage. Bref la synergie trouvée avec maître cheval, l’attention, la présence, la rigueur des s oins et la bienveillance, j’espère que nous serons nombreux à les cultiver tant dans les relation humaines qu’avec notre environnement.
Ce nouveau logo, je veux y voir joyeuses perspectives parce que : « Nous y voilà, nous y sommes »
et Ariane lit le superbe texte de Fred Vargas pendant que Lauriane et Peluchette lissent le manège, puis, durant le sketch des Tisserands du Lien, Léanne et Anaëlle avec Tygo pour que puissent s’inscrire les mots d’avenir.
Merci à tous d’avoir été là en présence ou en pensée et à très vite!